Les expatriés sont nombreux à le reconnaître : à un moment ou à un autre de leur parcours, le recours à un psychologue pour expatrié leur a été nécessaire. Car il existe autant d’expatriations qu’il y a d’expatriés. S’expatrier est source d’un enrichissement personnel incroyable, d’émotions inédites : mais est-ce fait pour tout le monde ? Chacun éprouve durement ses failles au détour d’efforts parfois titanesques, auxquels la volonté de vivre ailleurs peut soumettre. Voyons à l’épreuve de quelles difficultés le besoin d’un soutien psychologique ou d’une relation d’aide se font sentir pour les expatriés.
L’épuisement au travail
On s’expatrie le plus souvent pour des raisons professionnelles, et ce sont les hommes qui s’exposent le plus à subir les effets d’un stress au travail traumatique. Un psychologue pour expatrié le constate souvent : la construction personnelle des jeunes expatriés passe par le travail et l’ascension sociale. Mais, pour y parvenir, tous ne se connaissent pas suffisamment pour opérer une bonne gestion de leur stress. Le burn-out des personnels expatriés guette ceux qui ne savent pas pondérer leurs efforts et trouver des sas de décompression. C’est l’équilibre des personnes qui est en jeu, car la souffrance de l’expatrié au travail existe. Les personnels humanitaires, ou ceux détachés dans des contextes où la culture de travail repose sur des normes particulièrement élitistes et concurrentielles- dans les pays d’Asie, notamment- y sont particulièrement exposés.
Un expatrié surmené, en butte à des difficultés importantes, perd son efficacité et sa réelle motivation Il perd aussi le sommeil et fait vive l’enfer à sa famille. Avant que ses troubles ne prennent un tour plus sérieux, il doit songer à trouver de l’aide. Quand le soutien des collègues fait défaut, se retourner vers un psychothérapeute va lui permettre d’exprimer ses tensions. Il est possible d’avoir recours à la psychologie clinique dans certains pays. Mais l’aide du psychologue pour expatrié français permet de trouver un soutien dans sa langue. La thérapie en ligne est, en effet, à la portée de tout expatrié aujourd’hui, pour prévenir les risques du burn-out et le naufrage d’un rapatriement.
Loin des autres
S’expatrier c’est quitter ses parents, sa fratrie et toutes sortes de lien affectifs socialisants construits dans le cadre de ses habitudes : cafés avec les amis, réunions familiales, loisirs avec ses proches… Une fois ces attachements rompus, tout nouvel expatrié expérimente un certain isolement au départ. L’expatriation a cela de singulier : elle met l’individu en rupture d’amarre au pied du mur et lui intime l’obligation d’en nouer d’autres vite, et ailleurs. Mais, pour ce faire, elle l’expose à l’épreuve de la différence. Les expats français sur des destinations comme la Suisse, culturellement plus familière, éprouvent moins de difficultés que ceux confrontés à des destinations où les interdits culturels et religieux pèsent sur la liberté des échanges.
Comment le psychologue pour expatrié peut-il aider ses patients dans un tel contexte ? Car oser rencontrer l’autre dans son altérité et un pari qui n’est pas gagné d’avance. Cela suppose une stabilité personnelle importante pour résister parfois au rejet, à l’incompréhension voir à l’hostilité.
Les individus les plus à l’aise en milieu multi-ethnique sont souvent ceux ayant développé une forme de résilience dans leur parcours.
C’est ainsi, pour leur propre sécurité, les aventuriers se doivent d’être des personnes aguerries ! Cela suppose de ne pas souffrir d’un manque narcissique, au sens positif du terme, pour être susceptible d’accueillir la différence sans s’oublier, ni se fondre dans l’autre. Or, il faut pour cela être libre de ses attachements passés. La thérapie avec un psychologue pour expatrié sert souvent de révélateur à ce niveau, en mettant à nu les attachements psychiques qui retiennent d’avancer.
Les difficultés de couple
On s’expatrie le plus souvent en famille, car la stabilité conjugale est un facteur qui favorise la réussite d’une expatriation. Mais malheureusement, cela n’est pas une assurance de succès. La moitié des couples sont susceptibles de se briser lors de l’aventure. De plus en plus d’épouses choisissent d’ailleurs de ne plus suivre leur conjoint, pour conserver leur emploi et préserver leur propre liberté. Car la vie en expatriation met à mal la vie de couple. Deux facteurs vont l’éprouver durement : l’éloignement de l’homme au travail et l’isolement de la femme recluse dans un rôle domestique. Souvent les femmes, taisant moins leurs peurs que les hommes, oseront s’adresser à un psychologue pour expatrié. Leurs difficultés peuvent les amener aussi à initier une thérapie de couple auprès d’un psychologue ou psychothérapeute du pays d’accueil.
La situation du couple expatrié met chaque partenaire dans l’obligation de se remettre en question, mais sans compter nécessairement sur l’appui de l’autre. Dès lors, les couples fragiles dans leurs fondations ont plus de chances de vaciller. Un partenaire sujet à un manque de confiance en lui ou à une dépendance affective souffrira davantage. Il est préférable pour lui d’entamer un suivi psychologique pour éviter de sombrer dans un état dépressif. Une psychothérapie peut procurer un lien soutenant pour prévenir un risque suicidaire, des troubles du comportement alimentaire ou des dérives addictives.
Les angoisses de l’expatrié
Les angoisses en expatriation résultent donc d’un ensemble de facteurs, qui aboutissent à des états anxieux, à de l’angoisse. C’est la pression au travail, conjuguée à l’éloignement des siens et aux problèmes de couple qui crée souvent la somme des frustrations dérivant en stress, anxiété, angoisse. Consulter un psychologue pour expatrié, pour résoudre l’un ou l’autre de ces problèmes, permet en général d’aller mieux. Quelques séances peuvent parfois suffire pour se recentrer sur l’essentiel ou provoquer les bonnes prises de conscience, par rapport à une situation. La thérapie en ligne et le psychologue pour expatrié sont, dans ce sens, de formidables outils pour favoriser une adaptation à un contexte étranger. il est parfois nécessaire d’approfondir certaines problématiques.
Vous pouvez contacter Pascal Couderc, psychologue clinicien et psychanalyste, directement sur ce site. Sa large expérience en psychologie clinique lui permet d’apporter son aide à des patients victimes d’emprises graves. Spécialiste de l’aide aux victimes de pervers narcissiques, il intervient aussi auprès de patients souffrant d’addictions ou de troubles alimentaires. Il accueille les expatriés français dans son cabinet de Montpellier par Skype ou visioconsultation, pour les aider à mettre des mots sur leur souffrance dans leur langue maternelle.